Dans la première vidéo, Nicolas Philibert, un enseignant de France, donnait ses impressions sur la profession qu'il chérit année après année. Selon ses propos, il semblerait que l'enseignement est un des plus beaux métiers du monde. Il se donne entièrement à sa carrière et à ses jeunes élèves et ceux-ci lui renvoient la pareille. Ses commentaires sont touchants et porteurs d'encouragement pour moi. Je me sens fière d'étudier dans un tel domaine et j'appréhende positivement mes futures années dans celui-ci. Si seulement tout était si beau et prometteur...
On entend des histoires d'horreur concernant l'enseignement... "Horreur" est peut-être un mot extrême, mais il reste adéquat de l'utiliser quand on pense que des enseignants ont déjà été poignardés avec des crayons !! En effet, comme il est mentionné dans la vidéo du Journal de Québec, un tel événement s'est déjà produit. Toute la violence envers les enseignants ne ressemble pas toujours à cet événement "extrême", mais il reste que de simples gestes agressifs sont présents dans toutes les écoles que ce soit au primaire ou au secondaire. On devrait pouvoir arrêter ces gestes, mais les enseignants ont peur de les dénoncer. Pourquoi? Il y a bien des raisons qui peuvent être à l'origine de cette peur. Ce peut être pour ne pas sembler faible devant ses supérieurs, pour ne pas avoir à affronter les parents des élèves, etc.
On le sait. Aujourd'hui, la faute n'est plus celle des élèves, mais celle des enseignants. Beaucoup de parents, pour ne plus avoir à gérer des conflits et des crises à la maison et pour sauver du temps, préfèrent blâmer l'enseignant plutôt que leur enfant. Selon moi, cela crée un poids de plus sur les épaules des enseignants, sachant que, de toute façon, ils ne seront pas compris...
C'est une situation très déplorable et peu prometteuse pour les futurs enseignants...
Dès nos débuts à l'université, on nous le dit: 1 enseignant sur 5 démissionne dans ses premières années au sein de la profession. Cette statistique est peu motivante... Je me vois ainsi assise en écrivant ce commentaire et sur la même rangée, nous sommes cinq. Je me dis alors qu'un ou qu'une d'entre nous se retrouvera bientôt dans un état tel qu'il ou qu'elle ne pourra plus travailler dans un domaine pour lequel il ou elle aura donné quatre ans de sa vie à l'université et d'autant plus de temps à la maison lorsqu'il ou qu'elle entamera sa carrière dans un établissement d'enseignement...
Et sur une note un peu plus positive, voici une image qui représente bien mes propos...