mardi 29 novembre 2011

Collaboration, partage ... C'est génial ! :)

La collaboration entre enseignants... Mais quelle bonne idée !

Il ne s'agit plus maintenant de partager entre enseignants d'une même école, mais de partager avec des enseignants de PARTOUT !

C'est ce qui est expliqué dans la vidéo How Teachers Collaborate Online and in School (voir le lien suivant).
http://www.edutopia.org/stw-differentiated-instruction-budget-resource-collaboration-video

En fait, il s'agit d'un groupe d'enseignants de Tucson en Arizona qui ont décidé de partager leurs idées et leurs activités en créant des Wikis sur lesquels tous les enseignants du district et plus encore pourraient aussi partager. Le but était de s'offrir, entre enseignants, de nouvelles ressources à exploiter tout en améliorant les techniques d'enseignement et le matériel didactique.

De plus, il est motivant pour les élèves de savoir que ce qu'ils voient est aussi vu par des élèves dans d'autres districts, mais aussi dans d'autres états. Une certaine connectivité s'installe alors entre les élèves et le contenu qu'ils voient en classe. D'ailleurs, comme le matériel est conçu par plus d'un enseignant, on retrouve une diversité d'activités qui stimulent les élèves. On peut alors les entendre dire: "Mme, votre activité est si belle !" Et pourtant, cette activité n'est pas celle de l'enseignante, mais bien celle d'une autre.

Pour ma part, je crois qu'il est important d'entretenir des liens de collaboration entre les enseignants, mais pour ce faire, il faut alors que tous contribuent à la création et au partage.

Les enseignants sont parfois, même souvent, débordés par la planification qu'ils ont à faire. Avec un tel réseau de partage, ils pourront trouver de nouvelles idées, trouver de nouvelles façon d'aborder un sujet, etc. Il s'agit d'un outil qui permet l'interactivité et qui peut même ouvrir de nouveaux "horizons" à certains enseignants qui ont une méthode plus hiérarchique et moins interactive.

Par contre, il est nécessaire, pour moi, que tous fassent leur part. Il ne faut pas seulement prendre les idées et le travail des autres, mais il faut aussi s'impliquer dans ce processus. Le partage et la collaboration nécessitent une certaine mutualité, évidemment !

À bientôt ...

mardi 8 novembre 2011

L'éducation à l'ère numérique...

En écoutant l'entrevue de Janic Tremblay avec l'auteur des Années lumière, un livre sur la place des outils multimédia en enseignement, je me suis questionnée sur ce que j'allais choisir d'utiliser en tant que future enseignante... Et il me semble que je sois tentée par les deux tendances énoncées par l'auteur. Il y a celle hiérarchique et celle horizontale.


Celle favorisée par l'auteur est l'horizontale. L'enseignant et l'élève sont en quelque sorte au même niveau hiérarchique, ce qui permet une plus grande interaction. De plus, en utilisant une approche horizontale, il est plus facile d'utiliser des outils multimédias qui sont ludiques et qui apportent une individualisation et une personnalisation de l'enseignement. Certaines études montrent même que le «numérique» améliorerait la réussite scolaire jusqu'à 31%.


Par contre, pour que cela fonctionne, il ne faut pas seulement offrir du matériel. Il faut aussi former les enseignants et cela doit s'ancrer dans une culture d'innovation.


L'auteur du livre mentionne quelques outils pouvant être utiles dans le cadre d'une pédagogie numérique:
- e-learning à domicile (On n'apprend pas quelque chose en voyant quelqu'un le faire, mais en le faisant soi-même!)
- les tablettes numériques (par exemple, le ipad. L'élève peut alors prendre des notes et a accès à différentes sources d'informations rapidement.)
- le tableau numérique (le SmartBoard) (L'enseignant crée avec son utilisation un climat propice à l'interaction et peut faire participer concrètement les élèves tout en ayant un moyen efficace de vérifier leur écoute.)
-les vidéos-conférences


Il mentionne aussi qu'il faut savoir que le savoir est maintenant sorti de l'école. L'élève apprend aussi à l'extérieur de l'école. S'il a une question, il va immédiatement voir sur internet la réponse. L'enseignant doit s'adapter à cette nouvelle réalité en amenant les élèves à développer des compétences et non des connaissances.

Vient alors une question assez intéressante de la part de l'animateur: comment peut-on développer des connaissances comme celle d'écrire avec de tels outils ? Il est assez difficile d'écrire manuellement avec un enseignement numérique... Et à cette question, l'auteur n'avait pas de réponse précise.

C'est cette partie qui m'a valu certains questionnements...

On ne peut tout enseigner avec des outils multimédias. Selon moi, on doit faire la part des choses, c'est-à-dire qu'il faut établir ce que l'on veut enseigner d'une façon plus magistrale, plus hiérarchique et ce que l'on veut enseigner d'une façon plus horizontale et plus interactive. En enseignement des langues, cette distinction est encore plus marquée... Il y a une partie où la grammaire est essentielle et où l'on doit en quelque sorte apprendre les règles par coeur et répéter constamment pour les intégrer. Il s'agirait alors d'utiliser la méthode plus traditionnelle. Par contre, pour la communication orale et écrite, une méthode numérique s'avère presque essentielle. Par exemple, grâce à Facebook, les élèves peuvent s'exprimer dans la langue cible avec d'autres élèves de leur classe et leur demander de l'aide. Avec Skype, ils peuvent discuter avec des natifs et avoir des discussions authentiques. Plusieurs autres exemples seraient possibles, mais le point est que pour certains éléments de la langue, les méthodes numériques peuvent apporter d'incroyables résultats chez les apprenants d'une langue seconde ou étrangère.

Ce qui veut donc dire qu'il ne faut pas seulement penser comme l'auteur du livre. Il faut s'en tenir aux avantages et aux désavantages de chacune des méthodes et choisir ce avec quoi nous sommes le plus à l'aise et le plus familier.

Bonne réflexion et bonne soirée !

mardi 18 octobre 2011

La profession d'enseignant et ses inconvénients...

Aujourd'hui, j'ai eu la chance de visionner deux vidéos... Elles portaient sur la profession d'enseignant, mais elles offraient chacune une vision assez différente de cette dernière.

Dans la première vidéo, Nicolas Philibert, un enseignant de France, donnait ses impressions sur la profession qu'il chérit année après année. Selon ses propos, il semblerait que l'enseignement est un des plus beaux métiers du monde. Il se donne entièrement à sa carrière et à ses jeunes élèves et ceux-ci lui renvoient la pareille. Ses commentaires sont touchants et porteurs d'encouragement pour moi. Je me sens fière d'étudier dans un tel domaine et j'appréhende positivement mes futures années dans celui-ci. Si seulement tout était si beau et prometteur...

On entend des histoires d'horreur concernant l'enseignement... "Horreur" est peut-être un mot extrême, mais il reste adéquat de l'utiliser quand on pense que des enseignants ont déjà été poignardés avec des crayons !! En effet, comme il est mentionné dans la vidéo du Journal de Québec, un tel événement s'est déjà produit. Toute la violence envers les enseignants ne ressemble pas toujours à cet événement "extrême", mais il reste que de simples gestes agressifs sont présents dans toutes les écoles que ce soit au primaire ou au secondaire. On devrait pouvoir arrêter ces gestes, mais les enseignants ont peur de les dénoncer. Pourquoi? Il y a bien des raisons qui peuvent être à l'origine de cette peur. Ce peut être pour ne pas sembler faible devant ses supérieurs, pour ne pas avoir à affronter les parents des élèves, etc.

On le sait. Aujourd'hui, la faute n'est plus celle des élèves, mais celle des enseignants. Beaucoup de parents, pour ne plus avoir à gérer des conflits et des crises à la maison et pour sauver du temps, préfèrent blâmer l'enseignant plutôt que leur enfant. Selon moi, cela crée un poids de plus sur les épaules des enseignants, sachant que, de toute façon, ils ne seront pas compris...

C'est une situation très déplorable et peu prometteuse pour les futurs enseignants...

Dès nos débuts à l'université, on nous le dit: 1 enseignant sur 5 démissionne dans ses premières années au sein de la profession.  Cette statistique est peu motivante... Je me vois ainsi assise en écrivant ce commentaire et sur la même rangée, nous sommes cinq. Je me dis alors qu'un ou qu'une d'entre nous se retrouvera bientôt dans un état tel qu'il ou qu'elle ne pourra plus travailler dans un domaine pour lequel il ou elle aura donné quatre ans de sa vie à l'université et d'autant plus de temps à la maison lorsqu'il ou qu'elle entamera sa carrière dans un établissement d'enseignement...

Et sur une note un peu plus positive, voici une image qui représente bien mes propos...


Et c'est un début...

Bonjour et bienvenue sur mon blog !